jeudi 22 janvier 2015


Jeudi, le 26 juin 2014
Nous sommes partis vers 7h30. Nous voulons être aux écluses de Beauharnois au plus tard à 11h car les membres du Club nous ont informés que si nous arrivons à 11h, nous devrions passer dans l’heure qui suit.  J’en doutais mais on a quand même fait l’effort.  On est arrivé à Beauharnois avant 11h.  Mais nous devons attendre dans l’ère d’attente qui se résume à un quai qui fait moins de 30m.  Nous sommes les premiers arrivés.  Assez rapidement nous sommes rejoints par  un bateau moteur, propriété d’un couple âgé d’américain qui navigue sans but précis au gré de leur fantaisie.   Au milieu de l’après-midi un autre voilier vient s’amarrer derrière nous.  Le proprio vient juste d’acheter le voilier et il a réservé les services d’un couple de professionnel pour le convoyer avec lui à son nouveau port d’attache.  J’essaie de glaner des conseils gratuits sur le maniement de mon bateau.  Le couple de professionnel est gentil mais pas très bavard et je ne recevrai pas beaucoup de conseils pratiques.
  Finalement, un autre gros bateau moteur fait son apparition mais demeure au large dans la petite baie ou nous sommes.
Dans le canal de Beauharnois
Enfin, nous avons le feu vert.  Le bateau moteur resté au large est le premier dans l’écluse suivi par l’autre bateau moteur qui s’amarre à l’épaule.  Je le suis de près, on nous indique le mur juste derrière lui.  L’autre voilier, plus petit s’amarre sur moi à l’épaule. Le bateau moteur en avant de nous est mené par deux malabars, père et fils, tatoués et accompagnés d’une, fort jolie jeune femme de couleur.  Leur bateau semble flambant neuf et ils ont une carrure plutôt impressionnante.    Il est dépassé 18h quand les portes de l’écluse s’ouvrent pour nous laisser passer.  J’en étais sur, j’ai jamais passé les écluses de Beauharnois sans attendre une éternité et à une heure qui me permettrait de faire la vingtaine de kilomètres qui séparent l’écluse du lac Saint-François avant que la nuit ne tombe.  Cela est ridicule car nous avons attendu toute la journée sans qu’aucun laquier ne se pointe le bout du nez. Puis nous avons reçu le feu vert et appris qu’un laquier faisait ses manœuvres d’approche dans l’écluse du haut.  Nous avons donc été obligé de faire du surplace entre les deux écluses pour laisser passer le laquier à sa sortie de l’écluse du haut. Cette attente m’a quand même permis de pratiquer les manœuvres du reculons.  Jusqu’à aujourd’hui je n’ai jamais compris comment les éclusiers du Québec fonctionnent.  Quelqu’un m’a dit qu’on avait tellement coupé les postes que les éclusiers emmerdent volontairement les plaisanciers pour que ceux-ci se plaignent aux autorités dans le but de protéger leurs emplois.

Une fois passé les écluses, une vingtaine de kilomètres km pour atteindre le lac Saint-François.  Puis encore une bonne heure pour Coteau-du-lac ou nous nous ancrons derrière une barre de terre située devant l’entrée du canal de Soulange.  Un bel endroit protégé des vents de l’ouest pour y passer la nuit.



 









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