Jeudi, le 26 juin 2014
Nous sommes partis vers 7h30. Nous voulons être aux écluses de
Beauharnois au plus tard à 11h car les membres du Club nous ont informés que si
nous arrivons à 11h, nous devrions passer dans l’heure qui suit. J’en doutais mais on a quand même fait
l’effort. On est arrivé à Beauharnois
avant 11h. Mais nous devons attendre dans
l’ère d’attente qui se résume à un quai qui fait moins de 30m. Nous sommes les premiers arrivés. Assez rapidement nous sommes rejoints par un bateau moteur, propriété d’un couple âgé
d’américain qui navigue sans but précis au gré de leur fantaisie. Au
milieu de l’après-midi un autre voilier vient s’amarrer derrière nous. Le proprio vient juste d’acheter le voilier et
il a réservé les services d’un couple de professionnel pour le convoyer avec
lui à son nouveau port d’attache. J’essaie
de glaner des conseils gratuits sur le maniement de mon bateau. Le couple de professionnel est gentil mais
pas très bavard et je ne recevrai pas beaucoup de conseils pratiques.
Finalement, un autre gros bateau moteur fait son apparition mais demeure au large dans la petite baie ou nous sommes.
Dans le canal de Beauharnois |
Enfin, nous avons le feu vert. Le
bateau moteur resté au large est le premier dans l’écluse suivi par l’autre
bateau moteur qui s’amarre à l’épaule. Je
le suis de près, on nous indique le mur juste derrière lui. L’autre voilier, plus petit s’amarre sur moi
à l’épaule. Le bateau moteur en avant de nous est mené par deux malabars, père
et fils, tatoués et accompagnés d’une, fort jolie jeune femme de couleur. Leur bateau semble flambant neuf et ils ont
une carrure plutôt impressionnante. Il
est dépassé 18h quand les portes de l’écluse s’ouvrent pour nous laisser
passer. J’en étais sur, j’ai jamais
passé les écluses de Beauharnois sans attendre une éternité et à une heure qui
me permettrait de faire la vingtaine de kilomètres qui séparent l’écluse du lac
Saint-François avant que la nuit ne tombe.
Cela est ridicule car nous avons attendu toute la journée sans qu’aucun
laquier ne se pointe le bout du nez. Puis nous avons reçu le feu vert et appris
qu’un laquier faisait ses manœuvres d’approche dans l’écluse du haut. Nous avons donc été obligé de faire du surplace
entre les deux écluses pour laisser passer le laquier à sa sortie de l’écluse
du haut. Cette attente m’a quand même permis de pratiquer les manœuvres du
reculons. Jusqu’à aujourd’hui je n’ai
jamais compris comment les éclusiers du Québec fonctionnent. Quelqu’un m’a dit qu’on avait tellement coupé
les postes que les éclusiers emmerdent volontairement les plaisanciers pour que
ceux-ci se plaignent aux autorités dans le but de protéger leurs emplois.
Une fois passé les écluses, une vingtaine de kilomètres km pour
atteindre le lac Saint-François. Puis
encore une bonne heure pour Coteau-du-lac ou nous nous ancrons derrière une
barre de terre située devant l’entrée du canal de Soulange. Un bel
endroit protégé des vents de l’ouest pour y passer la nuit.
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